Vacances

Enfin la clé menteuse me délivre
De ce malheur orgueilleux
Et je rêve toujours
De ta nuque
Véritable usine mise à nu
Bleu vert et or dans mes yeux
L'étoile attend à ma porte
La lumière tourne
Pour enfin tomber tout là-bas
Rouge derrière la ligne noire

Enfermé tout en haut
Là-bas aride et nette tu te dessines

La rousse fraîcheur s'envole
Vers ces champs si lourds qui dansent
La pureté de mes poumons
transposée dans le ciel bleu
Vide de tout pleine de rien
J'attends toujours
Ce savoir infernal

Le brouillard infini se dilate
et recouvre cette ville
ses jardins ces ruelles enduites
d'ombres et de vieillesse
dans ces ruelles désertes