je m'allonge dans mon âme chaude et froissée contre ma joue
tout disparaît d'inconscient
seules restent les visions oniriques de cette fenêtre flottante de ciel bleu rempli de soleil et de lumière invisible qui caresse l'unique nuage de ma chambre cotonneuse
et je rêve à ce verbe à ce nez à ce pronom
que le lien fruité avait ponctué pour moi
dans ce jardin féminin et gymnopède
du palais si chèrement déserté