Poème en prose

Je suis obligé de ne pas exister dans cette moitié de gamme qui se dédouble septentrionalement lentement douce et bleu ciel. Je pense à ceux qui eux aussi se sentent si seuls et silenceux se sont endormis dans la répétition de cette plante terrestre qui nous emplira tous un jour ou un autre. Je m’efforce d’avancer sur ce fleuve tumultueux qui porte le même prénom que toi à la couleur de tes yeux qui s’arrête, lancé sur cette neige argentée qui attend la mort de ce jeu calembour qprès le lendemain symbolique sans pont et tiutes ces couleurs se bousculent en deux seulement tristes monotones mais musicales. J’entends la douce mélodie qui secoue mon avenance chérie au loin dans le moi-même et six jours disparaîtront pour réécouter ce rythme qui me rappelle mon devoir de poète chaque mesure chaque phrase chaque soupir et bientôt en viendra une autre après celle du sommeil ralenti d ‘un soleil qui s’éveille teint en or pour enchaîner des jeunes oiseaux qui existent. Et moi je dois ralentir aussi pour t’attendre et rêver.