A II

Si le rêve s’exauce, l’artiste s’éteint
Et ce parfaitement maudit alexandrin
Fermera bientôt mon âme dorée
S’il continue d’être si régulier

Je t’ai magnifié si mon rêve est mineur
Et toi, inconnue trop connue, tu continues ta chute
Qu’un jour un oiseau mort appela vie
Et me cueille dans ce jardin trop connu

Et j’aime lentement par ta faute
À sortir de ce gouffre victorieux
Tandis que je souffre malheureux

De ces lois stupidement artistiques
Qui délaissent le distique
Au profit de l’alexandrin.